Les emplois saisonniers se font rares
Selon le dernier rapport de la banque Scotia, il est de plus en plus difficile pour les étudiants de trouver un emploi d’été. La raison ? Toujours la fameuse crise économique qui a contraint les consommateurs à réduire leurs dépenses dans les industries telles que le tourisme ou le commerce de détail, principaux employeurs saisonniers d’étudiants. Aujourd’hui, le taux de chômage des étudiants est de 15,9 %, soit beaucoup plus que les 11 % de 2008. Pour un grand nombre d’entre eux, le problème est de taille. Ils doivent en effet financer des scolarités dont les frais augmentent drastiquement : +7 % depuis 1990. À noter que sur la même période, la valeur des prêts étudiants a presque triplé.
Les salaires moyens toujours en hausse
Le salaire moyen des employés non agricoles à temps plein a augmenté de 0,5 % entre avril et mai 2011. Sur un an, cette croissance atteint 3,3 %. C’est à Terre-Neuve-et-Labrador et en Alberta que cette augmentation fut la plus marquée. À l’inverse, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ont connu peu de variations. Côté secteurs, le commerce de gros (5,5 %) et la fabrication (4,5 %) se partagent les plus importantes hausses de salaires sur un an tandis que la progression la plus faible est enregistrée dans les services d’hébergement et de restauration. Pour Statistiques Canada, la croissance de la rémunération s’explique surtout par les variations dans la composition des emplois et dans le degré d’expertise des salariés. Le temps de travail moyen n’y joue pas de rôle puisqu’il est resté à 32,9 heures.
Vers la pénurie de main-d’œuvre en Colombie-Britannique ?
Selon le gouvernement de Colombie-Britannique, un million de postes seront à pourvoir dans la province d’ici 2020. Un tiers de ces postes sera créé grâce à une croissance économique prononcée. Pour le reste, il s’agira de départs à la retraite, la population active y étant relativement vieillissante. Si la santé connaîtra la plus forte demande de personnel, les secteurs de la vente au détail, des services, des PME et des conducteurs d’équipements seront particulièrement concernés eux aussi. Pour le gouvernement, la solution passe par l’immigration. Il espère qu’un tiers des postes vacants sera pourvu par des nouveaux arrivants.
Les télétravailleurs se disent plus heureux que les employés de bureau
La liberté de faire ce qu’on veut quand on veut n’a pas de prix, comme le souligne l’étude de Staples Advantage réalisée auprès de 140 télétravailleurs : 40 % des employés seraient prêts à gagner moins d’argent afin de profiter des avantages du télétravail (dormir une heure de plus, s’occuper des enfants, etc.). Les télétravailleurs interrogés se sentent plus heureux, en meilleure santé et plus productifs que les employés de bureau. Un constat repris par une étude américaine publiée par Routledge l’année dernière : si l’interaction avec les collègues peut constituer un bénéfice social, les rivalités de bureau causent parfois du stress chez l’employé et réduisent son efficacité.
Immigration : record en 2011 pour les candidats des provinces
Les provinces et les territoires vont accueillir, cette année, un nombre record d’immigrants sélectionnés dans le cadre de leurs propres programmes de candidats. Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme prévoit admettre environ 40 000 immigrants dans cette catégorie, soit cinq fois plus qu’en 2005. En 2010, le record d’admis était déjà tombé avec 36 428 candidats reçus. Ce sont le Manitoba, l’Alberta et la Saskatchewan qui accueillent le plus grand nombre d’immigrants issus du programme des candidats des provinces.
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