L’emploi public en baisse
L’emploi a légèrement baissé dans le secteur public, d’après Statistique Canada : au troisième trimestre de cette année, les effectifs s’élevaient à 3,6 millions de travailleurs, soit 12 000 de moins qu’au trimestre précédant, ce qui représente une diminution de 0,3%. Certains domaines affichent toutefois une hausse du nombre de travailleurs. C’est le cas dans la santé et les institutions de services sociaux (+ 0,4%), et dans les gouvernements provinciaux (+ 0,3%). Les employés du secteur public représentent 20,2% des travailleurs au Canada, une proportion en baisse par rapport au troisième trimestre 2009, alors qu’elle augmentait régulièrement depuis 2007.
Le bénévolat attractif pour les employeurs
Selon une étude menée par le DeVry Institute of Technology à Calgary, neuf personnes sur dix pensent qu’une expérience en tant que bénévole sur un CV rend les candidats plus attractifs aux yeux des employeurs potentiels. Les trois quarts des sondés pensent aussi que même si cette expérience ne concerne pas le domaine professionnel visé par le candidat, elle reste un atout dans leur recherche d’emploi. Une intuition confirmée par les employeurs : ils considèrent le bénévolat comme un excellent moyen d’acquérir des compétences qui serviront ensuite sur le lieu de travail. Il permet notamment de comprendre comment fonctionne la vie professionnelle et d’apprendre à travailler en équipe.
91% des diplômés des universités ontariennes embauchés dans les six mois
Malgré le contexte économique peu favorable, les diplômés des universités ontariennes suivent en masse le chemin de l’emploi. Selon une étude commandée par le Ministère de la Formation et des Collèges et Universités de la province, plus de 91% des 19 402 étudiants diplômés en 2008 ont été embauchés dans les six mois. Les études au plus fort taux d’emploi après le diplôme (100%) sont la médecine dentaire, la foresterie, la médecine, l’optométrie, la théologie et la médecine vétérinaire. Les diplômés des universités ontariennes gagnent également plus. Six mois après l’obtention de leur diplôme, la moyenne de leur salaire annuel s’élevait à 42 904 $, et grimpait à 49 469 $ deux ans après.
Non au magasinage de Noël dans plus de la moitié des entreprises
Les employés qui avaient décidé de prendre un peu d’avance sur leur magasinage de Noël au bureau ont dû vite déchanter. 57% des responsables informatiques canadiens ont rapporté que leurs entreprises avaient tout simplement bloqué l’accès aux sites de vente en ligne. C’est plus que l’an passé où l’on avait relevé 40% de restriction. Parmi les 270 responsables interrogés, 30% déclarent avoir autorisé l’accès aux sites mais en surveillaient l’activité en cas d’excès. En cette période de fêtes et d’achats intensifs, ces entreprises tolèrent deux heures de consultation par semaine sur les sites de vente en ligne. 26% des services informatiques ont autorisé l’accès de manière illimitée.
Recrutements : les prévisions pour début 2012
Selon un sondage effectué par Robert Half, 16% des cadres prévoient de recruter au prochain trimestre, et seuls 2% envisagent des réductions d’effectifs. Le cabinet de recrutement a également étudié les différences entre les secteurs. Ainsi, en comptabilité et finance, 10% des cadres pensent augmenter leurs effectifs, contre 1% qui s’attendent à devoir se séparer de collaborateurs. En marketing, les optimistes représentent 21% des sondés, les pessimistes 6%. C’est dans le domaine légal que les prévisions sont les plus encourageantes : 36% des cadres espèrent accueillir de nouveaux salariés au cours du premier semestre 2012, alors que seules 4% des personnes interrogées craignent de devoir procéder à des licenciements.
Pas de récession en vue au Canada malgré un optimisme économique en berne
D’après une enquête réalisée par l’Institut Canadien des Comptables Agréés et RBC, seuls 27% des 380 comptables agréées sollicités prédisent une entrée du Canada dans la récession au cours des six prochains mois. Cependant, les résultats mettent également à jour le pessimisme grandissant qui entoure l’économie canadienne sur les douze mois à venir. 16% des répondants se disent optimistes ce trimestre alors qu’ils étaient 43% au trimestre précédant. Les comptables agrées voient d’un bien plus mauvais œil la situation économique aux États-Unis. 62% d’entre eux s’attendent à une récession américaine dans les six prochains mois. Une situation qui pourrait avoir un impact négatif sur leur entreprise, selon 71% des personnes interrogées.
Les mauvaises relations : première cause de l’échec d’un gestionnaire
La principale raison de l’échec d’un gestionnaire se situe dans son incapacité, voire sa réticence, à créer des relations et à instaurer un travail d’équipe, selon une étude de Right Management. Parmi les 1 439 patrons et responsables des ressources humaines ayant répondu, ils sont 40% à placer ce point en première position. Suivent l’inadéquation avec la culture d’entreprise (26%) et le manque de résultats (11%). L’enquête révèle aussi ce qui augure le succès d’un gestionnaire, selon eux : la concordance avec les valeurs et la culture de l’entreprise (68%), les compétences interpersonnelles (66%), la motivation pour diriger (62%) ou encore les expériences passées (57%). Ces tendances semblent être constantes dans l’ensemble des pays où l’étude a été réalisée.