Responsabilités augmentées, diplômes inventés et durées de contrats arrangées… Faut-il croire les informations reportées sur les CV ? Place à la prudence : selon une étude publiée par OfficeTeam, près de la moitié des travailleurs connaissent quelqu’un qui ment dans les lignes de son curriculum vitae.
Les résultats de l’étude réalisée par OfficeTeam sont sans appel : 44 % des personnes interrogées disent connaître quelqu’un qui n’a pas hésité, pour être recruté, à embellir certains points dans son curriculum vitae.
L’entretien contre la fraude dans le CV
L’étude semble confirmer les soupçons de nombre d’employeurs : 47 % des manageurs interrogés considèrent en effet que nombreux sont les candidats à l’embauche qui inclut sciemment des données malhonnêtes dans leur CV. La réponse face à ces mensonges de plus ou moins grande importance, selon qu’il s’agisse de mois rajoutés à une expérience passée ou de compétences complètement inventées : la qualité de l’entretien d’embauche, qui, mené avec dextérité, saura déceler les failles dans le plus innocent des cv.
Quelques points sont à sonder de près. L’ambiguïté ou l’absence de précision dans les informations transmises doit notamment mettre la puce à l’oreille : se dire « familier de » telle ou telle compétence, ou « au fait » de telle ou telle pratique revient souvent à masquer l’inexistence d’expérience de travail pertinente dans le domaine cité. Il ne faut pas non plus hésiter à faire répéter, ou préciser les explications fournies par le candidat sur ces compétences éprouvées. La seconde réponse paraît contredire la première ? Méfiance ! Enfin, mettez le CV à l’épreuve des faits. Si le CV peut mentir, les références et les précédents employeurs sauront eux dire la vérité sur le candidat qui postule dans votre entreprise.