Quoi de plus surprenant de recevoir dans sa boite de messagerie un courriel… de licenciement, qui plus est ne vous est pas destiné.
Vendredi 20 avril, 1300 salariés londoniens d’Aviva ont eu la mauvaise surprise de recevoir un courriel de licenciement leur mentionnant de quitter, séance tenante, l’organisation en se soumettant aux procédures d’usage : remise du badge, signature des obligations de confidentialité, etc. Trente minutes après avoir relevé la bévue, la Direction des ressources humaines s’empressa d’adresser à l’ensemble du personnel concerné ses excuses… toujours par courriel.
Certes, l’erreur est humaine et chacun d’entre nous peut être amené à commettre une erreur de manipulation sur son clavier d’ordinateur, mais sûrement pas une erreur de jugement. Est-ce bien les Ressources humaines qui, dans l’entreprise, mettent l’individu au cœur de leurs réflexions? Pourquoi alors ce service ne prend-il pas le temps d’organiser une rencontre pour justifier sa décision, pour échanger avec l’intéressé. Ce-dernier, même blâmable, a le droit à un minimum de respect de la part de son employeur, et il n’est pas bon que celui-ci se cache derrière son écran pour fuir ses responsabilités.